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©Sophie Marteau

La Stratégie de coopération internationale de la Suisse pour les années 2025-2028 est débattue au Parlement fédéral cet automne. Sur l’enveloppe prévue de 11,27 milliards de francs, le Conseil fédéral envisage d’affecter 1,5 milliard à la reconstruction de l’Ukraine et 1,6 milliard à la lutte contre le changement climatique, tandis qu’une majorité de sénateurs entend transférer 2 milliards à l’armée. Si l’ensemble de ces propositions étaient acceptées, 45% du budget de la coopération internationale ne bénéficierait plus aux populations les plus défavorisées d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, contrevenant ainsi aux buts de la Loi fédérale de 1976 sur la coopération au développement. 

Réunies sous la bannière du FEDERESO, les sept fédérations cantonales de coopération internationale de Suisse latine, représentant plus de 250 organisations membres, s'opposent à ces coupes. Leurs présidentes et présidents exposent leurs arguments dans une opinion parue le 12 septembre 2024, dans la page Débats du journal Le Temps

Ils rappellent que 88% de la population suisse soutient la coopération au développement et expliquent pourquoi une réduction importante des moyens à sa disposition entrainerait un dégât d’image irréversible aux yeux de la communauté internationale. Des baisses de budget aussi massives entraîneraient également l'arrêt de programmes qui bénéficient à 1,5 millions de personnes vulnérables dans les pays partenaires.

Dans ce contexte fédéral de pression sur l'aide publique au développement, la FGC et la Fedevaco participent également activement à la campagne d'Alliance Sud pour tirer la sonnette d'alarme et mettre fin aux coupes dans la coopération au développement. 

Page «Débat» du journal «Le Temps» - 12 09 2024

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