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Sur un marché en Guinée-Bissau. © Ricci Shryock/SWISSAID

Plus de 735 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Parmi elles, 50% sont des paysan·ne·s des pays du Sud. La faim n’est pas simplement un manque de nourriture. Elle est le symptôme d’injustices structurelles mondiales profondément ancrées, exacerbées par le dérèglement climatique, les conflits et l’insécurité économique. Loin d’être un problème isolé, la crise alimentaire est le résultat d’un système alimentaire mondial défaillant.

L’agroécologie est un outil clé des projets de l’alliance. Bien que cette approche intègre des méthodes relativement connues et déjà passablement utilisées comme la diversification des cultures ou l’irrigation par l’eau de pluie, elle propose également une multitude d’autres techniques innovantes englobant des aspects sociaux, économiques et environnementaux.

«L’agroécologie permet de réduire la faim. La coopération au développement porte ses fruits!»

L’alliance tient à évaluer scientifiquement l’impact de ses projets. Depuis 2021, Sufosec mène des enquêtes auprès des ménages sur le terrain sur un total de 62 régions de projet dans 19 pays. La dernière enquête, réalisée en 2023, a porté sur un échantillon de près de 10 000 ménages dans 15 régions de projets. L’échantillon est représentatif d’environ 125 000 ménages dans le monde entier. Les résultats sont encourageants.

En 2023, 43% des exploitations visitées ont introduit une nouvelle méthode agroécologique. En seulement 24 mois, le nombre moyen de méthodes utilisées par petite exploitation est passé de quatre à dix. Une avancée lorsqu’on sait que toute nouvelle méthode agroécologique introduite réduit de 5% la probabilité de souffrir d’insécurité alimentaire. L’agroécologie permet de réduire la faim. La coopération au développement porte ses fruits!

Plus d'informations sur le site de SWISSAID.

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