Ce mois de mai, l'émission «Esprit solidaire» emmène les téléspectateur·trice·s au Burkina Faso découvrir un projet soutenu par Philea auprès de femmes défavorisées qui vivent en milieu rural. Si elles ont besoin d'un financement pour démarrer ou développer une activité, ces femmes ne parviennent pas à accéder à des services financiers adaptés, y compris auprès d'institutions de microfinance. Pourtant, leur inclusion financière est essentielle pour leur permettre de sortir du cycle de la pauvreté et de s'autonomiser économiquement et socialement.
Un projet d'éducation financière destiné aux femmes, au Burkina
Le projet accompagne les bénéficiaires pour constituer des groupes d'épargne plus structuré que les tontines traditionnelles. Le principe? Les femmes qui en sont membres épargnent régulièrement au sein du groupe et se distribuent ensuite à tour de rôle les crédits. Elles sont accompagnées et formées à l'éducation financière, notamment à la gestion d'un budget, et aux activités génératrices de revenus (AGR), qu'il s'agisse de vente d'arachide ou de gâteaux sur les marchés, ou de coiffure par exemple.
Le projet doit permettre aux groupes d'épargne d'accéder par la suite à des institutions de microfinance formelles et à des crédits plus importants, ce qui permettra aux bénéficiaires de développer leurs activités et d'accroître leurs revenus. Le projet d'adresse à 3000 femmes.
La coopérative Philea offre des outils de financement à ses partenaires pour leur permettre d'accéder à des crédits et de financer leur activité économique là où d'autres acteurs ne s'engagent pas en raison des risques. Elle propose aussi des formations à l'éducation financière aux bénéficiaires en vue d'une autonomie financière et forme des formateurs.
En interview avec Priscilia Chacon: Alain Vergeylen, directeur général de Philea.