Ce mois d'avril 2025, l’émission «Esprit solidaire» sur Léman Bleu part au Burkina Faso visiter un projet de Graine de Baobab qui vise à améliorer les conditions d'enseignement dans une trentaine d'écoles, dans le domaine environnemental et sanitaire. Plusieurs axes sont abordés: les questions d'hygiène et d'accès à l'eau potable, la construction de latrines, la gestion des déchets, l'amélioration des salles de classes et de leur mobilier, ainsi que la plantation d'arbres et la création de potagers.
«Esprit solidaire» d'avril 2025 avec Graine de Baobab
Améliorer les conditions d'enseignement au Burkina Faso
Des élèves de l'une des écoles du projet soutenu par Graine de Baobab. © Graine de Baobab
Depuis 2004, Graine de Baobab et son partenaire Fasodev durable mènent des projets éducatifs au Burkina Faso et ont contribué à améliorer les conditions de fonctionnement de 46 écoles primaires dans le centre-est du pays. Dans la commune concernée à Tenkodogo, 21 écoles ont déjà bénéficié de réalisations matérielles et des interventions d’une animatrice scolaire dans les domaines de l'hygiène, du développement de jardins scolaires et de plantations d’arbres. Huit nouvelles écoles ont été intégrées au projet en raison de leurs besoins criants.
Le projet entend donner des outils aux enseignant·e·s en matière d’environnement des écoles (plantation d’arbres, gestion des déchets et recyclage en particulier des matières compostables, jardinage agroécologique, forages et latrines), afin qu’ils et elles puissent les transmettre à leurs élèves. La thématique de la santé aura aussi sa place, autour des questions d'hygiène, de nutrition, de puberté.
À travers des formations, les parents d’élèves, regroupés en associations, acquerront de meilleures compétences sur le rôle qu’ils ont à jouer dans la communauté scolaire et sur la nécessité de leur engagement personnel et financier dans le maintien des réalisations entreprises.
Le projet s'adresse à plus de 7000 bénéficiaires directs: environ 6000 élèves, 180 enseignant·e·s, plus de 800 parents d’élèves. Plus de 20 000 personnes - les familles des élèves - bénéficieront indirectement du projet.
