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Événement de la FGC

Les Chambres fédérales débattent cet automne des crédits-cadres pour la Stratégie de coopération internationale 2025-2028 et d'autres budgets, comme ceux de l'armée. Bien qu'en Suisse, 88% de la population se dit favorable à une augmentation ou à un maintien des montants dédiés à la coopération au développement, selon une récente étude de l'EPFZ, des coupes massives menacent la coopération au développement. Pour les stopper, FGC, Helvetas, Action de Carême et d'autres ONG suisses réunies autour d'Alliance Sud mènent campagne pour alerter le public et le Parlement. 

Rejoignez-nous pour tirer la sonnette d'alarme et faire du bruit: 

> Le mercredi 02 octobre sur la Plaine de Plainpalais (Côté Uni Mail)

> Le jeudi 03 octobre à la Rue du Marché (en face de la Place du Molard)

> Entre 9h et 17h 

Vous pouvez aussi activer le buzzer sur le site de la campagne Alarme solidarité.

Plus nous serons nombreux et nombreuses, plus notre signal sera fort: non aux coupes au détriment de notre tradition humanitaire et du soutien apporté aux populations les plus vulnérables d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie, conformément aux buts de la loi de 1976 sur la coopération au développement. 

Pourquoi faut-il sonner l'alarme?

Dans sa Stratégie de coopération internationale 2025-2028, le Conseil fédéral a prévu 1,5 milliard de francs pour l'aide à l'Ukraine. Des moyens supplémentaires doivent certes être mis à disposition de ce pays, mais sans tailler dans les programmes existants dans les pays les plus pauvres. 1,5 milliard de francs, c'est plus d'argent que ce qui est consacré à la coopération au développement dans toute l'Afrique subsaharienne. Et le Parlement risque même de procéder à des coupes supplémentaires en raison des mesures d’austérité et du réarmement de l'armée. 

Comme l'ont écrit les présidents et présidentes du FEDERESO dans une opinion parue dans Le Temps du 12 septembre: «Si l’ensemble des propositions [de coupes budgétaires] étaient acceptées, 45% du budget de la coopération internationale ne bénéficierait plus aux populations les plus défavorisées». Cette attaque contre la coopération au développement «mettrait à mal la confiance que les partenaires portent à la Suisse, constituerait un dégât d’image irréversible aux yeux de la communauté internationale et laisserait de côté des personnes vulnérables dans les pays partenaires», anéantissant des projets établis à long terme avec les partenaires locaux des ONG suisses. 

On estime qu’environ 1,5 million de personnes bénéficient des projets des 250 organisations membres des sept fédérations cantonales de coopération internationale de Suisse latine, réunies sous la bannière du FEDERESO. Ces ONG mettent en œuvre annuellement avec leurs partenaires locaux près de 300 projets de qualité financés en partie par des fonds publics de la Confédération, de neuf cantons et de plus de 100 communes. Nous voulons continuer à mener ces projets de développement de qualité qui améliorent les conditions de vie des populations les plus vulnérables, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, dans les domaines de l’éducation, de la santé, du travail décent, de l’agroécologie, etc. 

> Découvrir des projets sur le site de la FGC et dans le Rapport annuel 2023.

D'innombrables acteurs des milieux politiques et scientifiques et de la société civile partagent ce point de vue, car en ces temps de polycrise, la faim et la pauvreté augmentent à nouveau sur la planète. Ils soulignent notamment qu'une approche purement militaire de la sécurité est une réponse insuffisante à ces défis mondiaux. Notre pays doit au contraire renforcer sa coopération internationale s’il entend promouvoir efficacement la paix et la stabilité. «À long terme, la coopération internationale est un investissement rentable qui contribue à la stabilité globale», expliquent les présidents et présidentes du FEDERESO dans leur tribune, ajoutant que «l’investissement dans l'éducation, les systèmes de santé, l'emploi, la gouvernance notamment, prévient l'émergence de tensions qui risquent de dégénérer en conflits armés». 

 

Tirer maintenant la sonnette d'alarme

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