L’agroécologie incarne de plus en plus l’avenir de l’agriculture. Au-delà des pratiques culturales, cette pratique vise également à améliorer les conditions de production des aliments afin que celles-ci soient saines et durables tant pour l’environnement que pour la main d’œuvre, tout en assurant la qualité de l’alimentation pour les populations. Et cela ne peut se faire sans une amélioration de la place des femmes dans le domaine, tant est central leur rôle dans la production alimentaire.
À travers les expériences et perspectives de trois militantes, nous prendrons un moment pour mieux comprendre la situation des femmes et leur importance dans les processus de production de nourriture. Puis, un autre moment pour découvrir les initiatives mises en place ces dernières années par les actrices de terrain pour faire reconnaître cette place. Enfin, nous nous interrogerons sur les perspectives d’une plus grande participation des femmes aux décisions et au partage des ressources alimentaires.
Avec la participation de:
> Alphonso GOMEZ, conseiller administratif de la ville de Genève, en introduction.
> Natália LOBO, agroécologue, militante de la Marche Mondiale des Femmes (MMF) au Brésil, qui accompagne des groupes de femmes rurales dans leur autonomisation individuelle et collective et le développement de pratique agroécologiques. Elle sera accompagnée de Gaëlle Scuiller, coopér-actrice E-CHANGER au sein de la MMF Brésil.
> Edwige YAPO, entrepreneure sociale en Côte d’Ivoire, dont l’entreprise SHARE initie des programmes d’agriculture biologique au profit de 150 coopératives de femmes avec une approche collaborative et innovante.
> Myriam DUPRAZ DANGE, paysanne et fondatrice du «Jardin de Max» à Vésenaz, membre du syndicat Uniterre.
Animé par Maïmouna MAYORAZ, responsable communication et sensibilisation à E-Changer.
Une traduction sera assurée du portugais vers le français.
La Marche Mondiale des Femmes (MMF) au Brésil est un mouvement populaire féministe et anticapitaliste fort d'une base de 12 500 personnes et qui a développé de nombreuses réflexions, pratiques et expériences répondant à l'urgence climatique et sociale. Leur féminisme populaire, ancré dans la lutte et l’auto-organisation des femmes les plus marginalisées pour leurs droits, permet d'imaginer des alternatives capables de répondre aux énormes défis qui se posent de façon de plus en plus destructrice avec le changement climatique, notamment dans notre rapport à la nature et dans la construction d'une société solidaire et durable pour toutes et tous.
Informations complètes sur le site d'E-CHANGER.